Caté en kit 1 : Prodigieux
Pour commencer
R/ Qu’est ce qu’on attend pour commencer
Nouveau départ / Pour une histoire
Il y a toujours de l’espoir
Qu’est ce qu’on attend pour commencer
Une joie profonde, chaque seconde
Que Jésus nous réponde
Qu’est ce qu’on attend pour commencer
Si Dieu te parle, qu’est ce que t’attends
Essaie recommence et apprend
L’appel est là, pour toi et moi
À chaqu’ fois Samuel se lève
Il sait que ce n’est pas un rêve,
Élie dis-moi, la voix dit quoi ?
On restera toujours ensemble
Dieu nous connaît il nous rassemble R/
Jésus est là qu’est ce qu’on attend
Passe par le toit c’est important
Le temps d’entendre qu’il pardonne ton histoire
Pardon qui fait qu’un jour tu t’lève
Prends ton brancard et de tes lèvres
Crie aussi fort que tu peux sa gloire !
On restera toujours ensemble
Dieu nous connaît il nous rassemble R/
Le père est là, t’attend tellement,
La faim te pousse, t’es son enfant
un deux trois viens ses bras.
Mise en contexte
Annie Tanguay, catéchète à Sainte-Justine, nous met en contexte la parole.
Le chapitre 15 de l’évangile de Luc comprend trois paraboles sur la miséricorde et le pardon. La troisième est celle de L’enfant prodigue, considérée comme la fleur de toutes les paraboles car elle est parmi les plus touchantes.
À l’époque où Jésus prêchait, beaucoup de publicains, de pécheurs et de personnes de mauvaise vie s’approchaient de Lui pour l’entendre. Ils avaient soif de Ses paroles.
Les pharisiens et les scribes, qui disaient connaître et enseigner la Loi, suivaient aussi Ses enseignements, souvent pour Le critiquer
ou Le prendre en défaut. Ils ne supportaient pas que Jésus fasse bon accueil aux pécheurs avec qui Il passait du temps et mangeait.
Donc, Jésus a décidé de leur raconter cette parabole afin de les inviter à montrer plus de bienveillance envers ceux et celles qui étaient exclus, mis de côté.
Parole de Dieu
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc
Lc 15, 11-32
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
Échange en famille
Caroline Richard, catéchète à St-Anselme, nous propose une réflexion sur la parole. Après avoir écouté son enseignement, prenez du temps pour répondre en famille :
- Si j’étais à la place du père, comment j’aurais réagi ?
- Si j’étais à la place du fils le plus jeune, comment j’aurais réagi ?
- Si j’étais à la place du fils aîné, comment j’aurais réagi ?
D'autres prodiges !
Nathalie Tanguay, catéchète à saint-Anselme, nous présente la vie de deux grands Saints de l’Église catholique qui sont des modèles pour nous tous, pour notre vie d’aujourd’hui.
Prends le temps de les découvrir!
Saint Paul
Le persécuteur des chrétiens
Paul en est né à Tarse, ville située au sud de l’actuelle Turquie, au début de l’ère chrétienne, soit autour de l’an 8. Élevé dans un judaïsme strict, il a été envoyé à Jérusalem pour étudier auprès d’un grand rabbin (rabbin : chef religieux d’une communauté juive). Paul est intelligent et cultivé.
Les persécutions contre ceux qui affirment que Jésus, leur chef, aurait ressuscité après avoir été crucifié, commencent. Paul se montre un ennemi acharné des premiers chrétiens. Il participe à la lapidation d’Étienne, un disciple de ce Jésus (Actes 7, 22). Les jours suivants il poursuit les autres disciples de Jésus : « allant de maison en maison, il arrachait hommes et femmes et les jetait en prison » (Actes 8, 3).
La conversion de Paul
Mais la destinée de Paul va être bouleversée. Alors qu’il s’apprête à anéantir les derniers amis de Jésus, advient un événement qui le marquera à vie. Sur la route de Damas (ville où se rendait Paul), il est ébloui par une lumière venue du ciel, saisi par une voix, violemment jeté à terre : « Paul, Paul, pourquoi me persécutes-tu ? ».
À plusieurs reprises, Paul parlera de cet épisode au cours duquel il « voit » la gloire du Seigneur ressuscité. Aveugle, il est relevé par ses compagnons, conduit chez un chrétien du nom d’Ananie. Là, il reste « trois jours sans boire ni manger » (Actes 9, 9) avant d’être baptisé, d’entrer dans la communauté chrétienne et …de retrouver la vue. Sa vie change d’un coup : le Christ devient son maître !
La vigueur de sa pensée impressionne. Lui qui n’a jamais connu Jésus « en vrai » même s’il n’avait qu’environ 10 ans de différence, il veut le faire connaître, et ce, par tous les moyens. Il a rencontré Jésus dans le plus profond de son cœur et dans des circonstances étonnantes. Ce n’est pas un excellent orateur mais, quand il parle, c’est avec de tels accents de vérité qu’on s’arrête pour l’écouter.
Rempli de l’Esprit saint, le chrétien vit, malgré les épreuves, dans la joie et l’amour du prochain, en pleine communion avec le Christ. « Pour moi vivre, c’est le Christ », proclame saint Paul, donnant ainsi à tout chrétien le sens de sa propre vie.
Paul est donc devenu un apôtre du Christ. Il a même écrit des parties très importantes de la Bible, entre autres des lettres (qu’on appelle des «épitres») qu’il adressait à des chrétiens pour les encourager dans la foi.
Texte adapté à partir du site : https://www.la-croix.com/Definitions/Bible/Saint-Paul/Portrait-de-saint-Paul
Saint François d'Assise
Né à Assise en Italie, en 1181 (mort en 1226), d’où l’appellation « François d’Assise », François est issu d’une famille riche. Il vit comme tous les jeunes de son âge et de son époque diverses expériences : les fêtes, les escapades et même la guerre durant laquelle il est fait prisonnier et souffre de maladie. Durant sa convalescence, il ressent une insatisfaction profonde face à la vie. Il cherche, il regarde autour de lui mais il reste sans réponse…
Un jour en écoutant un passage de l’Évangile, il lui vient une réponse à ce qu’il cherche : passer sa vie à aimer toute la création. Il transforme alors sa vie, il se fait pauvre, se soucie d’annoncer les messages de joie, d’espoir et d’amour contenus dans la Bible, et de porter la paix aux gens et à toute la Création. Il s’habille d’un vêtement gris et se ceint la taille d’un cordon. Il porte ainsi le vêtement du pauvre de son époque.
Toute sa vie, il fait la promotion de la solidarité aux pauvres, aux démunis, aux marginalisés. Il dénonce les injustices et s’oppose à toute appropriation. C’est dans la prière qu’il trouve toute sa force pour aimer et pour aider les autres. Un jour, il réalise que toute la Création forme une grande famille, une sorte de fraternité universelle. Il invite tous les humains à l’amour mutuel et au respect de notre mère la Terre, notre soeur la Lune, notre frère le Soleil…
Au terme de sa vie, il rédige ce qu’on appelle le « Cantique du frère Soleil » qui est l’aboutissement de ses enseignements sur le respect et l’amour que tous les humains doivent porter envers toutes les créatures de Dieu. Il rejoint ainsi les préoccupations de ceux et celles qui se soucient de la défense de la nature, des animaux et de l’environnement. C’est d’ailleurs pourquoi, en 1979, il est proclamé « patron des écologistes ».
Après sa mort, l’Église le reconnaît comme « saint », c’est-à-dire comme un homme dont les vertus peuvent être un exemple pour tous : aimable, pacifique, pieux, humble, fraternel, juste. Depuis le 13ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes (la famille franciscaine) suivent ses traces en se laissant inspirer par son style de vie. C’est donc dire que même huit siècles plus tard, François d’Assise a encore quelque chose à dire à nos sociétés à travers des hommes, des femmes, à travers nous, à travers toi…
Texte provenant du site : https://www.franciscain.org/saint-francois-dassise
Prière de saint-François
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Défi
Comme expliqué dans l’enseignement de Caroline, le défi final de ce kit :
Prendre un peu de temps, un peu de courage, et demander pardon à Dieu pour une action qu’on regrette.
À bientôt !